vendredi 19 juin 2009

Kushiel [fantasy]

Titre : L'élue (T.2)
Auteur : Jacqueline Carey
Editeur : Bragelonne
Parution : 21 mai 2009
Résumé : V
endue alors qu’elle n’était qu’une enfant, Phèdre nó Delaunay est devenue la propriété d’un noble qui a su reconnaître la marque rouge ornant son œil – le signe de Kushiel qui lui vaut d’éprouver à jamais le plaisir dans la souffrance. Un don unique et cruel faisant d’elle la plus convoitée des courtisanes et une espionne exceptionnelle.
Puis, pour sauver sa patrie d’une sombre conspiration, Phèdre dut tout sacrifier, et les poètes chantent aujourd’hui ses exploits. Mais les dieux n’en ont pas fini avec elle.
Si le peuple d’Angelin aime sa jeune reine, d’autres ne pensent qu’à lui ravir la couronne. Et les comploteurs qui sont parvenus à échapper à la colère des puissants ont plus que jamais soif de pouvoir et de vengeance…
Saga pleine de grandeur, de sacrifice, de trahisons et de conspirations machiavéliques, Kushiel dévoile un monde de poètes vénéneux, de courtisans assassins, de monarques assiégés, de seigneurs de guerre barbares… vu par les yeux d’une héroïne comme vous n’en avez jamais rencontré et que vous n’oublierez jamais.

~°~

Mon avis : Ce second tome des aventures de Phèdre est encore une fois un ravissement. On connaît l'héroine, donc on ne s'étonne plus de sa façon de penser, et on ne peut s'empêcher de comprendre la réaction de Joscelin quand elle lui annonce...ce qu'elle lui annonce. Et pourtant comme elle le dit si bien : " tu savais qui j'étais...". On ne s'étonne guère de voir reparaître une vieille ennemie même si, comme Phèdre, on ne réalise pas l'étendue de sa conspiration avant d'être devant le fait accompli. Pour la suite je ne dirais pas que c'est prévisible, mais l'auteur nous ayant déjà entraîné sur ce type de chemin, ce n'est pas très surprenant. Par contre on rencontre les différents peuples de l'Europe de J. Carey et c'est amusant. C'est à se demander si notre pays ressemblerait à cela si les libertins s'étaient répandus et que le mouvement aie duré. Nul doute que Valmont aurait trouvé son compte !