Manitou & Lettres Mortes ~ Conclusions

Manitou :
Cela faisait très longtemps (environ 7 ans) que je n'avais plus lu de Masterton...Et quand j'ai commencé Manitou, je me suis demandé pourquoi j'avais attendu si longtemps ! On sent que Manitou est son premier ouvrage, j'avais lu du Masterton plus récent il y a 7 ans, il manque un petit quelquechose qui était dans ces autres ouvrages, mais je n'arrive pas à remettre la main dessus. Mais bon-sang ! La Trilogie entière nous tient aux tripes...horreur, mythologie, Lovecraft (ceux qui auront lu Manitou comprendront), violence (bah oui il n'appartient pas au genre d'horreur pour rien), créatures immondes, créatures envoutées, sexe, mystère, intrigue...tout y est, en plus du style incomparable de Masterton pour conter ce genre d'histoire, on en arrive à un mélange explosif et absolument superbe ! Enfin je ne suis pas sûre que le terme superbe corresponde, mais c'est tout ce que j'ai à l'esprit pour l'instant....
Ce que je sais, c'est que je vais me remettre à lire du Masterton moi....

Lettres Mortes :
Je ne sais pas si c'est le fait de l'avoir lu juste après un Masterton, mais Lettres Mortes ne m'a pas spécialement emballée. Il a tout de l'enquête policière au début (qui n'est pas mon genre de prédilection mais quand le fantastique s'y met en général ça me plait), des éléments de mystère et d'intrigue le parcourent, on tient quelque chose dès le milieu du livre sans arriver à mettre le doigt dessus...Néanmoins, je n'ai pas trouvé qu'il se passait grand chose jusqu'à...une centaine de pages avant la fin ! Plusieurs meurtres, tous dans les mêmes circonstance mais le flic tourne en rond et nous aussi. Une centaine de pages avant la fin en revanche tout s'accélère, on apprend et comprend pas mal de choses et le fantastique qui s'était bien caché jusque là pointe enfin le bout de son nez. La chute reste somme toute assez banale à mes yeux...
En bref, je reste assez mitigée sur Lettres Mortes, ça ne me donne pas spécialement envie de relise du S. Hutson, quoique c'est l'un des rares auteurs à avoir inclu dans ses remerciements, son éditeur français : Stéphane Marsan...;)