Sanglant, est le premier mot qui me vient à l'esprit. Mais quelle satisfaction de voir un peu des vampires pas en mal de romantisme, mais des êtres à la limite de l'animal, empreints de sauvagerie. Humains et vampires se font mettre en pièce, on assiste à des scènes macabres et gore (le cabanon de chasse pleins de cadavres mis en scène ou l'arrachage de coeur de vampire à mains nues), Arkeley, agent fédéral s'étant débarrassé dans les années 80 de ce qu'on supposait être le dernier vampire, n'hésite pas à utiliser l'agent Caxton que veulent les vampires, comme appât, même si cela présuppose la mort de son entourage et une totale désorientation de la jeune femme par moments.
On passe d'action en action, sans s'embêter un instant. Les vampires ne sont pas communs (décrits comme des albinos aux gueules remplies de crocs capable d'arracher la tête d'une victime d'un coup, la mutation fait d'eux des créatures hautes d'environ 2mètres et dotées d'une force colossales, et les croix, les pieux et autres ne sont que des contes de bonnes femmes...), leur façon de créer de nouveaux vampires n'est pas banale non plus. On retrouve la notion de malédiction qu'avait introduite Anne Rice, mais pour créer un nouveau vampire, il faut hypnose et suicide... On ne verra pas de luttes de pouvoir ici puisque les jeunes vampires vouent un véritable culte à leurs aînés, allant jusqu'à les nourrir quand leur besoin de sang est si puissant qu'ils ne peuvent plus se nourrir eux-même.
Le vampire sans aucun doute est un prédateur...
Il y a 10 ans